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samedi 19 mars 2016

Llianes – Ribadesella



          Samedi 19 septembre :  Llianes – Ribadesella  31.4 km

   Une longue étape aujourd’hui qui me conduit à Ribasella , une autre ville de la côte Atlantique qui fut autrefois un grand port de pêche. Le décor est en tous points semblable à celui d’hier avec toujours ce ciel sans le moindre nuage. Peut-on rêver mieux pour pérégriner ici ? Pas un kilomètre sans découvrir une nouvelle crique ou une nouvelle petite plage. Certaines sont minuscules, d’autres plus larges et toutes donnent envie d’aller y « piquer » une tête. Je résiste à la tentation, j’ai conscience que ma route est encore longue.
   Une dizaine de petits villages jalonnent le parcours : Poo, Celorio, Naves, Nueva… Certains ne comportent que quelques maisons et la plupart n’offrent aucune commodité aux pèlerins : ni bar, ni restaurant. On les traverse sans même en connaître le nom, car aucun panneau ne les signale. Seuls les villages situés sur la route nationale sont équipés de pancartes de début et de fin d’agglomération, mais ici, loin de la grand-route il n’y a que le guide ou le GPS pour nous indiquer où l’on est.
   Tout ici mérite admiration, tel ce petit bourg de Barru avec son église dédiée à nuestra señora de los dolores, (notre dame des douleurs), dressée à l’extrémité d’une péninsule et se reflétant dans le lac, un peu plus loin le monastère San Antolin de Bedon, une construction de style roman du XIII siècle.  A Güergu, je rencontre les premiers « horréos », ces greniers à grains construits à la manière galicienne, sur de hauts pilotis de bois, surmontés de larges  pierres plates pour empêcher les rongeurs de festoyer dans la récolte de maïs.
   Il est 17 heures lorsque j’atteins Ribadesella. C’est aujourd’hui samedi et la ville est en fête. À  voir les banderoles et oriflammes qui décorent chaque rue, je remarque vite qu’ici ce n’est pas Mahou qui a emporté le marché, mais la célèbre marque de soda d’outre-Atlantique. Des distractions ont eu lieu toute la journée et maintenant, pour clôturer la « fiesta », c’est une course à pied qui se prépare ; pas une compétition réservée aux athlètes, mais une course ouverte à toute la population : les grands, les petits, les hommes, les femmes, les vieux, les jeunes. À la décontraction qui règne, on voit bien que tous sont venus pour leur seul plaisir et pas pour battre un quelconque record. 


                                                




Un horréo





La fiesta

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