Translate

mardi 21 juin 2016

Navia - Ribadéo


    
 
Mardi 31 mai 2016 : Navia -  Ribadéo : 32 km

    Je retrouve les amis belges au petit déjeuner. Nos routes doivent se séparer ici, car ils ont prévu d’emprunter une variante du Camino qui évite Ribadéo obliquant vers le nord et l’intérieur des terres. Pour ma part je préfère suivre le chemin côtier officiel afin de profiter une dernière fois de ces paysages de bord de mer dont je ne me lasse pas.



   Sur cette étape les bornes jacquaires qui balisent le chemin ont été remplacées par de  grandes croix de Saint-Jacques. Au centre, une flèche jaune indique la direction à suivre et en dessous, gravés dans la pierre, la distance restant à parcourir : ici 229 km.
   À un carrefour je rejoins Sadhana, une Canadienne dont j’avais fait la connaissance à Luarca. Elle s’est trompée de route et reviens sur ses pas. Nous allons parcourir toute l’étape ensemble conversant tantôt en espagnol, tantôt en anglais, allant de plage en plage, de crique en crique jusqu’à atteindre Ribadéo. Un grand pont enjambe la ria de Ribadéo o Del Eo  et nous fait passer d’Asturies en Galice. À l’entrée de la ville, je quitte Sadna pour rejoindre ma pension : l’hôtel « Ros Mary ». Douche et lessive avant de visiter la ville ; encore une de ces belles villes espagnoles avec à son centre une grande place très arborée, des aires de jeu pour les enfants et à l’extrémité des terrasses de bistrots qui à cette heure de la journée ont fait le plein.
Ribadeo

   Je poursuis un peu plus loin, pour rejoindre le belvédère qui domine la Ria : à gauche l’immense pont, en bas le port de plaisance bien protégé, un panorama assez exceptionnel.
Plage des cathédrales
Je n’ai malheureusement pas le temps d’aller jusqu’à l’embouchure du fleuve et c’est bien dommage, car ici la plage est certainement l’une des plus belles du littoral galicien. Elle est entourée de gigantesques falaises dans lesquelles la violence des vagues a sculpté au cours des âges ici des arches, là des grottes. La ressemblance par les dimensions, par le style gothique de certaines cavités, lui a valu l’appellation de « plage des cathédrales » (en galicien : « Praia das cathedrais »). J’aurais dû faire comme Sadna, faire un break d’une journée pour prendre le temps de visiter toutes ces merveilles. J’ai tort d’être trop organisé, d’avoir tout réservé, les hébergements, le billet d’avion… ! Sur le chemin il faut éviter les contraintes pour se donner la liberté d’improviser ; facile à dire !
    Au dîner, surprise, je retrouve Cyrille et Maria qui finalement ont renoncé à prendre la variante. 






1 commentaire:

Faites moi part de vos impressions
Je vous répondrai