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mardi 21 juin 2016

Baamonde - Sobrado dos Monxes

  

  Dimanche 5 juin 2017 : Baamonde  - Sobrado dos Moxes : 42 km


      Aujourd’hui pas question de traînasser au lit, non pas qu’il y ait beaucoup de visites à faire à Sobrado, mais plutôt parce que l’étape compte la bagatelle de 42 km : jusqu’à maintenant je n’ai jamais parcouru une telle distance sur une seule journée, par contre j’ai, comme beaucoup de gens certainement, toujours rêvé de faire un jour un marathon et là le compte y sera ! J’aurais pu éviter cette situation en poussant hier jusqu’à Miraz, 7kilomètres après Baamonde. Il y a dans ce village une albergue flambant neuve qui m’aurait permis de mieux équilibrer ces deux étapes ; comme je n’ai pas fait ce choix, je vais devoir aujourd’hui l’assumer !
    Lorsque je pars à 7 heures, le soleil vient de se lever, mais pas le brouillard ; il ne s’effacera qu’à la mi-journée.
    Quelques kilomètres après Baamonde je passe devant la borne jacquaire indiquant les 100 derniers kilomètres. Bien évidemment, elle a été vandalisée ; la plaque a été arrachée et remplacée par une inscription à la craie.

  J’enchaîne les kilomètres toute la journée sans ressentir ni douleur, ni fatigue ; il faut dire qu’hormis la distance, l’étape est plutôt facile, peu de dénivelé et des sentiers relativement secs. À un endroit le chemin traverse une zone un peu particulière constituée d’immenses roches de granit qui affleurent le sol.
   Il est 16 heures lorsque j’atteins Sobrado ; 9 heures pour un marathon, je suis encore loin du record du monde ! J’ai rencontré assez peu de pèlerins sur l’étape : un couple de tchèques qui pérégrine avec leur fille et dans le dernier kilomètre, deux anglaises à la terrasse d’un bar qui m’ont interpellé pour me faire partager leur découverte : un bar dans lequel pour 1 euro on vous sert un grand verre de vino blanco et une grosse assiette de diverses petites choses pour accompagner l’apéritif : incroyable !
Monastère de Sobrado
Eglise de Sobrado
    La ville est réputée pour son monastère : une construction du  10e siècle qui a évolué au cours des siècles ; une église a été accolée  à ses murs au 17e siècle. Au 12e siècle, Saint Bernard de Clairvaux y a installé une communauté de moines cisterciens et une vie monastique existe encore à ce jour. Le monastère abrite l’albergue de la ville et en faisant la visite des lieux je retrouve quelques visages connus.
 Je rencontre Lucas, ce mangeur d’orties que j’avais connu à Vilalba. Il me dit avoir eu l’autorisation de dresser sa tente dans le jardin qui jouxte les bâtiments et pour l’instant il est à l’affût pour trouver un responsable qui l’autoriserait à prendre une douche. Je pense que ce soir il va encore vivre à bon compte !
     Après le dîner je rejoins l’église pour assister à un spectacle donné par différents groupes folkloriques de la région. 


Chorale de groupes folkloriques




L'albergue de Sobrano



Vue extérieure du monastère


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