Mardi 7 juin 2016 : Arzua – O
Pedrouzo : 20 km
Si je n’avais pas fait le «Frances » il
y quelques années je me demanderais bien ce qui se passe ce matin. Jusqu’à
maintenant sur une étape, il m’arrivait de rencontrer une dizaine de pèlerins
tout au plus, ici, dès la sortie de la ville j’en ai dix devant et autant derrière.
Je suis sur le grand fleuve qui a comme source la plupart des chemins français,
puis qui a intégré le flot du Camino de la Plata à Astorga puis, plus récemment,
à Mélide, les pèlerins du Primitivo. Le chemin s’est aussi grossi à Sarria de
tous ces gens qui font le Camino avec comme objectif d’obtenir leur Compostela,
cette reconnaissance suprême à laquelle peut prétendre tout marcheur qui a
parcouru les 100 derniers kilomètres. Que de monde !
Dans cette marée humaine, je rencontre un
pèlerin qui marche à contre-courant, un exercice qui m’a toujours paru
psychologiquement pas simple. Il me dit
être parti de Tours le 1er avril et veut faire tout le retour à pied :
buen camino.
Alignement de cervezas |
Je
termine l’étape en compagnie de deux dames de Cambrai : Béatrice et
Marie-Pierre.
Après
ce qui devrait être ma dernière lessive je pars à la découverte de la ville ;
je retrouve Juan, le pèlerin de Barcelone.
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