Dimanche 29 mai 2016 : Cadavedo - Luarca : 17 km
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Le port de Luarca |
Nuit reposante et ce matin la jeune fille de
la maison m’a préparé un copieux petit déjeuner. Pas besoin de polaire
aujourd’hui et pas davantage de poncho, car dans la nuit, le vent a chassé tous les nuages dégageant
complètement le ciel. L’étape est relativement courte et il n’est que midi
lorsque je parviens à Luarca, un joli petit port de pêche construit autour
d’une anse et entouré de hautes falaises escarpées ; Du haut de ces rochers la
vue qui s’offre à mes yeux est tout simplement exceptionnelle ; je domine alors la ville et ses deux parties
séparées par le rio Négro, son port de pêche, plus au loin la plage et puis
l’océan qui s’étend à l’infini. Depuis que j’ai quitté Irun, au pied des
Pyrénées, j’ai découvert tout au long de cette côte des villes côtières de
toute beauté et trop souvent méconnues ; je pense pour n’en citer que quelques-unes
à Gétaria, Zumaia, Castro Urdiales Ribadesella, llanes ; Luarca appartient à cette même liste et pour avoir
feuilleté le guide je pense que cette côte asturienne me réserve encore
d’autres belles surprises.
C’est aujourd’hui dimanche, les pêcheurs
n’ont pas pris la mer et les bateaux sont restés amarrés au port. Sur le quai,
dans les ruelles, règne une grande animation ; au centre de la place des
dames dessinent d’immenses motifs religieux en utilisant du sable de
différentes couleurs : la ville est en fête ! Je comprends un peu
plus tard que c’est la cérémonie des communions lorsque je vois sortir de
l’église des enfants vêtus de jolis habits : les costumes des garçons
respectent le thème de la mer, ils sont Amiral, quartier-maître ou simple
matelot, les filles quant à elles ont revêtues de jolies robes blanches ornées
de dentelles et de larges volants.
À l’heure de l’apéro je retrouve Cyrille,
Maria, Isabelle et Paul en train de prendre un verre à la terrasse d’un bar
face au port ; je me joins à eux et commande un Rioja blanc, car ici ce
n’est pas le lieu pour demander un Kir ou un pastis ! Après une séance
photo sur fond d’océan (il faut
périodiquement envoyer des preuves de vie à la famille), nous nous lançons à la
recherche d’un restaurant pour le dîner. C’est un peu compliqué, car c’est
dimanche et jour de fête, mais néanmoins nous en trouvons un qui sert le menu
pérégrino ; ce menu toujours copieux à 3 plats, bebida comprise, et dont
le prix dépasse rarement les 10 euros.
« Buen
provecho »
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Cérémonie des communions |
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Isabelle et Paul les Nantais |
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Après l'étape |
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Ensalada et vino tinto pour tout le monde |
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