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mardi 21 juin 2016

Cadavedo - Luarca








       Dimanche 29 mai 2016 : Cadavedo -  Luarca : 17 km


Le port de Luarca
    Nuit reposante et ce matin la jeune fille de la maison m’a préparé un copieux petit déjeuner. Pas besoin de polaire aujourd’hui et pas davantage de poncho, car dans la nuit, le vent  a chassé tous les nuages dégageant complètement le ciel. L’étape est relativement courte et il n’est que midi lorsque je parviens à Luarca, un joli petit port de pêche construit autour d’une anse et entouré de hautes falaises escarpées ; Du haut de ces rochers la vue qui s’offre à mes yeux est tout simplement exceptionnelle ;  je domine alors la ville et ses deux parties séparées par le rio Négro, son port de pêche, plus au loin la plage et puis l’océan qui s’étend à l’infini. Depuis que j’ai quitté Irun, au pied des Pyrénées, j’ai découvert tout au long de cette côte des villes côtières de toute beauté et trop souvent méconnues ; je pense pour n’en citer que quelques-unes à Gétaria, Zumaia, Castro Urdiales Ribadesella, llanes ;  Luarca appartient à cette même liste et pour avoir feuilleté le guide je pense que cette côte asturienne me réserve encore d’autres belles surprises.  
     C’est aujourd’hui dimanche, les pêcheurs n’ont pas pris la mer et les bateaux sont restés amarrés au port. Sur le quai, dans les ruelles, règne une grande animation ; au centre de la place des dames dessinent d’immenses motifs religieux en utilisant du sable de différentes couleurs : la ville est en fête ! Je comprends un peu plus tard que c’est la cérémonie des communions lorsque je vois sortir de l’église des enfants vêtus de jolis habits : les costumes des garçons respectent le thème de la mer, ils sont Amiral, quartier-maître ou simple matelot, les filles quant à elles ont revêtues de jolies robes blanches ornées de dentelles et  de larges volants. 
    À l’heure de l’apéro je retrouve Cyrille, Maria, Isabelle et Paul en train de prendre un verre à la terrasse d’un bar face au port ; je me joins à eux et commande un Rioja blanc, car ici ce n’est pas le lieu pour demander un Kir ou un pastis ! Après une séance photo sur fond d’océan  (il faut périodiquement envoyer des preuves de vie à la famille), nous nous lançons à la recherche d’un restaurant pour le dîner. C’est un peu compliqué, car c’est dimanche et jour de fête, mais néanmoins nous en trouvons un qui sert le menu pérégrino ; ce menu toujours copieux à 3 plats, bebida comprise, et dont le prix dépasse rarement les 10 euros.
  « Buen provecho »





Cérémonie des communions
Isabelle et Paul les Nantais
Après l'étape
Ensalada et vino tinto pour tout le monde


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